EDF / Document de référence 2018
6.
ÉTATS FINANCIERS Bilan
AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS DES NOTE 17
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES
Montants cumulés
Montants cumulés au 31/12/2018
au 31/12/2017 Augmentations Diminutions
(en millions d’euros)
Logiciels
772 128 900
229
51 10 61 59
950 124
Autres
6
Immobilisations incorporelles
235 255
1 074 7 338
Terrains et constructions
7 142
Tranches de production nucléaire
39 414
2 303
1 338
40 379
Matériel et outillage industriel hors réseau
8 448
419
226
8 641
Réseau du domaine propre
474 989
28
-
502
Autres immobilisations corporelles
136
64
1 061
Immobilisations corporelles du domaine propre
56 467
3 141
1 687
57 921
Terrains et constructions
6 342 1 052 1 140
142
5
6 479 1 066 1 200
Matériel et outillage industriel hors réseau
29 73
15 13
Réseau du domaine concédé Autres immobilisations corporelles
10
-
-
10
Immobilisations corporelles du domaine concédé
8 544
244
33 40
8 755
Immobilisations corporelles en cours
188
29
177
66 099
3 649
1 821
67 927
TOTAL AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS
TEST DE PERTE DE VALEUR DES ACTIFS 17.1 La gestion intégrée et l’interdépendance des différents moyens de production (nucléaires, thermiques et hydrauliques) constitutifs du parc, indépendamment de leurs capacités techniques maximales, ont conduit EDF à le considérer sous la forme d’une seule et unique UGT. Même en l’absence d’indicateur de perte de valeur, un test est réalisé du fait de la valeur très significative de cette UGT dans les états financiers, et de son exposition importante aux prix de marché, depuis la disparition des tarifs réglementés dit « jaune » et « vert » au 1 er janvier 2016. La valeur recouvrable du parc de production est déterminée en actualisant les flux futurs de trésorerie selon la méthodologie usuelle, décrite en note 1.6, sur la durée de vie des actifs, avec un CMPC après impôt de 5,2 % au 31 décembre 2018. S’agissant des actifs nucléaires, EDF retient l’hypothèse, dans sa valorisation de base, d’une prolongation à 50 ans de la durée de vie des centrales en exploitation (à l’exception de Fessenheim), en cohérence avec sa stratégie industrielle. La capacité nucléaire reste par ailleurs plafonnée dans le test à 63,2 gigawatts conformément à la loi de transition énergétique. Une hypothèse de rémunération de capacité stable de 10 euros du kilowatt est prise en compte sur l’horizon de long terme, en cohérence avec l’analyse des
fondamentaux du système retenue dans le cadre du scénario de référence. La moyenne des enchères réalisées en 2018 s’élève à 18 euros du kilowatt. Le test de dépréciation ainsi réalisé conduit à constater un excédent significatif entre la valeur recouvrable et la valeur comptable du parc de production, conforté par la hausse des prix de l’électricité sur l’horizon de marché et par la mise en œuvre des plans d’économies. La marge du test est un peu en retrait par rapport à celui réalisé au 31 décembre 2017, principalement du fait de scénarios de prix à long terme plus bas, et dans la mesure où sur le court terme, l’ARENH ne permet pas de capter toute la valeur en lien avec l’augmentation des prix forwards. Les hypothèses structurantes du test sont en particulier la durée de vie des actifs nucléaires, le scénario de prix à long terme, ainsi que le taux d’actualisation, l’évolution des coûts et des investissements et l’hypothèse de rémunération de la capacité. Chacune de ces hypothèses-clés a fait l’objet d’une analyse de sensibilité, qui ne remet pas en cause l’existence d’un excédent entre la valeur recouvrable et la valeur comptable. Le test réalisé au 31 décembre 2018 intègre également en sensibilité les propositions de fermetures anticipées de certaines tranches nucléaires telles qu’inscrites dans le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie, sans modification des conclusions du test.
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EDF I Document de référence 2018
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