EDF_DOCUMENT_REFERENCE_2017

3.

INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES − RESSOURCES HUMAINES Définir et mettre en œuvre notre responsabilité d’entreprise

Pour 2017, et dans l’attente de l’entrée en vigueur des dispositions législatives et réglementaires issues du processus de transposition en droit français de la directive européenne 2014/95/UE du 22 octobre 2014, ce chapitre comprend les informations que le groupe EDF est tenu de publier conformément aux dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce et du décret

d’application de la loi Grenelle 2 du 24 avril 2012, qui prévoient que les entreprises présentent la manière dont elles prennent en compte les conséquences sociales et environnementales de leurs activités et leurs

engagements sociétaux en faveur du développement durable.

3.1

DÉFINIR ET METTRE EN ŒUVRE NOTRE RESPONSABILITÉ

D’ENTREPRISE

Analyse de matérialité 3.1.1.1 Une analyse de matérialité consiste à définir ce qui peut avoir un impact significatif sur une entreprise, ses activités et sa capacité à créer de la valeur pour elle-même et ses parties prenantes. L’analyse doit identifier les enjeux importants et pertinents susceptibles d’avoir un impact sur la performance de l’entreprise, puis les hiérarchiser en fonction de leur impact potentiel sur l’entreprise et son environnement. Les principes méthodologiques qui régissent l’analyse de matérialité sont la norme AA1000 en matière d’implication des parties prenantes dans l’identification, la compréhension et les réponses données aux problématiques et aux préoccupations sur le développement durable, et le Standard 101 de GRI, qui guide la qualité et le contenu du reporting, afin de répondre aux attentes des parties prenantes. L’analyse de 2017 a été réalisée avec l’appui d’un cabinet d’expertise, et adossée à ces standards internationaux sur la base d’études documentaires, d’entretiens et d’ateliers conduits auprès d’une centaine de personnes représentatives de la cartographie des parties prenantes du Groupe. La liste des enjeux analysés a été définie afin de couvrir l’ensemble des thématiques traduisant les risques et opportunités actuels et futurs des activités du Groupe. La matrice de matérialité n’a cependant pas vocation à recenser tous les enjeux qui ont été mis à jour durant le processus d’élaboration, mais seulement les plus « matériels », résultant des attentes les plus fortes et convergentes entre le Groupe et ses parties prenantes. Le projet a été conduit en trois phases : identification des enjeux, priorisation des enjeux, validation des résultats. Les parties prenantes externes comptaient des personnalités qualifiées reconnues à l’échelle internationale aussi bien que des représentants des principales parties prenantes du Groupe (autorités, administrations, actionnaires, banques, clients, partenaires, sous-traitants, fournisseurs, ONG, etc.) ; à l’interne, des membres du Comex ont été associés au processus d’élaboration, ainsi que des dirigeants issus des principales directions et filiales du Groupe. La matrice a été examinée lors d’une session du panel de parties prenantes d’EDF, le Conseil Développement Durable (2) , puis validée par le Directeur Exécutif Innovation Stratégie Programmation.

Les Objectifs de Responsabilité d’Entreprise (ORE) définis dans la suite de la stratégie CAP 2030 (section 3.1.2), donnent les orientations prioritaires de notre ambition dans le domaine de la Responsabilité d’Entreprise. Plusieurs politiques du Groupe définissent nos actions d’entreprise responsable, parmi lesquelles : la nouvelle Politique Développement Durable du Groupe (section 3.1.3), la Politique Achats (section 3.5.7), la Politique Éthique et Conformité (section 3.1.4), la Politique de Sûreté Nucléaire (section 3.2.4.1), complétées par une volonté de transparence fiscale (3.1.5), la préparation d’un plan de vigilance (section 3.1.6) et des engagements en matière de droits de l’homme (section 3.1.7). Nous avons renouvelé notre analyse de matérialité dans un exercice plus ouvert et plus large afin de lui donner davantage de sens, tout en veillant à sa cohérence avec les enjeux stratégiques de l’entreprise et à sa conformité avec les exigences légales. Nous avons choisi de commencer à suivre les exigences exprimées par la TCFD pour caractériser les risques et opportunités liés au climat. PRIORISER LES ENJEUX L’évolution du cadre normatif (1) conduit à donner une plus grande importance aux analyses de matérialité, répondant par là même aux attentes des différentes parties prenantes : clients, investisseurs, agences de notation extra-financière, pouvoirs publics, etc. En 2014, à son initiative et de manière volontaire, le groupe EDF avait déjà publié une première analyse de matérialité. Face aux évolutions de contexte, cette analyse de matérialité vient d’être actualisée en 2017 et a permis de définir une nouvelle matrice, dont les enjeux « matériels » identifiés ont été définis et priorisés. Cette matrice contribue dès cette année à guider la démarche de reporting extra-financier. MATRICE DE MATÉRIALITÉ : 3.1.1

Ordonnance n° 2017-1180 du 19 juillet 2017 relative à la publication d'informations non financières par certaines grandes entreprises et certains groupes d'entreprises, modifiant (1) notamment l’article L. 225-102-1 du code de commerce ; prise en application de la Directive Européenne 2014/95/UE du 22 octobre 2014 en matière de publication d’informations non financières par certaines grandes entreprises et certains groupes, et son décret d’application n°2017-1265 du 9 août 2017. Il s’agit du Panel de parties prenantes externes d’EDF, qui contribue à challenger les problématiques du Groupe qui lui sont soumises (voir section « 3.5.1.3 Les panels de parties (2) prenantes »).

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EDF I Document de référence 2017

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