EDF_DOCUMENT_REFERENCE_2017

PRÉSENTATION DU GROUPE EDF Recherche et développement, brevets et licences

teste des solutions pour valoriser une ferme éolienne dans un marché électrique par une régulation performante intégrant conjointement plusieurs dimensions (optimisation de la production, maintenance, durée de vie, services systèmes) afin d’améliorer les performances opérationnelles d’EDF EN EDF R&D évalue et teste également l’apport de nouveaux champs d’activité pour améliorer la performance des métiers (réalité virtuelle et augmentée, imprimantes 3D, pâles furtives…) ; de maîtriser l’impact technico-économique sur le système électrique, et d’assurer ■ l’équilibre du système électrique tout en intégrant les énergies renouvelables. Les travaux portent sur la définition des modalités d’insertion des énergies renouvelables dans les réseaux électriques. Ceci suppose l’analyse de différentes solutions permettant l’intégration des énergies renouvelables variables et l’évaluation des contraintes et des coûts de leur intégration dans les grands systèmes : stockage, super grids, smart grids, pilotage de la demande, etc. ; d’imaginer les services et offres qu’EDF pourrait offrir à ses clients dans le ■ domaine du stockage stationnaire et de concevoir les meilleurs assemblages Stockage / Enr / convertisseurs en fonction des usages afin d’optimiser les couts d’investissements et d’exploitation ; d'anticiper et contribuer à l’émergence des grandes ruptures à venir dans les ■ domaines des ENR et du stockage (technologiques ou en modèle d’affaire) et les évaluer ; d'accélérer le déploiement d’innovations internes et externes vers les métiers. ■ En 2017, la R&D a également renforcé son implication dans les programmes de recherche collaboratifs Européens H2020 sur les ENR et le stockage : Projet ROMEO, dédié à l’optimisation des stratégies de maintenance de l’éolien en mer grâce à des techniques d’intelligence artificielle, projet FLOTEC, qui accompagne et vise à effectuer le retour d'expérience de l'industrialisation de l’hydrolienne flottante Scot Renewable, Projet SCORE, qui vise à optimiser un système énergétique du bâtiment intégrant le stockage hybride, Projet CREATE, dédié à l’étude de l’intérêt technico-économique du stockage thermique dans les bâtiments, projet Next-CSP, qui développe un démonstrateur de système solaire thermodynamique (CSP) à tour à Haute Température sur la plateforme de Thémis en France. La troisième priorité vise à améliorer l'acceptabilité environnementale de nos ouvrages de production. Le changement climatique, la baisse marquée de la biodiversité et les ressources limitées de la planète rendent légitime le choix d'EDF pour un mix énergétique bas carbone. Les actions de la R&D ont pour but de : contribuer par son expertise scientifique et technique aux modalités de mise en ■ œuvre et d'évolution d'une réglementation environnementale proportionnée aux enjeux ; justifier que nos installations de production sont au niveau des meilleures ■ techniques disponibles à un coût économiquement acceptable et valoriser ces MTD dans les nouveaux projets ; connaître et maîtriser nos impacts sur les milieux aquatiques et terrestres, ■ valoriser nos actions de progrès, limiter et valoriser nos sous-produits, savoir anticiper et répondre aux évolutions du changement climatique, par ■ exemple mieux connaître la robustesse des sources froides des centrales à l'horizon du changement climatique ; contribuer à valoriser nos actions positives auprès des parties prenantes dans les ■ territoires. ET LES PARTENARIATS Pour la réalisation de ses programmes de recherche et de développement, la R&D d’EDF noue de nombreux partenariats dans le monde avec pour objectifs de maintenir son expertise au meilleur niveau mondial pour les disciplines au cœur des enjeux d’EDF et de compléter ses champs de compétences internes. La politique partenariale de la R&D se concrétise sous diverses formes tant au niveau national qu’international. En France, la R&D a mis en place depuis plusieurs années une quinzaine de laboratoires communs avec des partenaires académiques et des centres techniques ou industriels et participe notamment avec eux à des projets de recherche collaborative financés par différents guichets nationaux. Chaque laboratoire commun est l’occasion de créer une équipe mixte autour d’une problématique L’INTERNATIONAL 1.6.3

scientifique et technique partagée, dans le but de créer de la valeur, de l’expertise et de la connaissance pour tous les partenaires, et constitue un atout pour participer à des projets coopératifs. La R&D soutient également quelques chaires d’enseignement et de recherche ciblées. Dans le domaine de la R&D nucléaire, l’accord tripartite entre le CEA, EDF et AREVA a fait l’objet d’un accord sur la R&D nucléaire début 2014 qui a été renouvelé en 2017 (Framatome a été substituée à Areva). Ce nouvel accord « Institut » vise à accroître la coordination des programmes de R&D entre partenaires et à disposer de programmes définis en référence à des objectifs, notamment industriels, explicités. Ceci se traduit notamment par : la mise en place d’une équipe programme tripartite (EPT), en charge de la ■ supervision et de la coordination des programmes. Cette équipe est composée de quatre membres par partenaire, soit un total de 12 membres ; la déclinaison de ces programmes en projets suivis par l’EPT ; ■ la mise en œuvre de ces programmes dans le cadre des laboratoires communs ■ existants. En parallèle, l’accord tripartite sur la R&D entre le CEA, l’IRSN et EDF, a fait l’objet de discussions en 2014, ayant abouti à la signature d’un accord quadripartite associant AREVA NP (aujourd’hui Framatome) et permettant une coordination accrue avec la démarche « Institut ». La R&D est également présente au sein des Instituts de la transition énergétique (ITE), mis en place dans le cadre du Programme d'Investissements d’avenir : l’Institut photovoltaïque Île-de-France (IPVF) : cet institut, dont EDF est l'un des ■ membres fondateurs, vise les ruptures technologiques pour une énergie photovoltaïque compétitive dans le marché. L’institut regroupera à terme 150 chercheurs environ issus des différents partenaires autour d’équipements de pointe qui seront localisés à Saclay ; Le nouveau bâtiment destiné à accueillir l’IPVF a été terminé à l’automne 2017. Cet ensemble immobilier d’environ 8 000 m 2 de surface de plancher et qui associe des espaces tertiaires et des laboratoires est situé sur le Campus de Paris Saclay, à quelques encablures d’EDF Lab. L’installation des équipes et des moyens d’essais a pu démarrer en décembre 2017 ; France Énergies Marines, sur les énergies de la mer et l’éolien en mer ; ■ SuperGrid sur le thème des grands réseaux de transports pour raccorder les sites ■ de production en énergies renouvelables éloignés ; Vedecom sur la mobilité électrique ; ■ Efficacity sur l’efficacité énergétique et la ville durable ; ■ INEF 4 dans le domaine de la réhabilitation des bâtiments et la construction ■ durable. EDF est également à l’initiative de ConnexITy, un programme de R&D ayant pour objectif de rapprocher grâce au numérique les acteurs de la filière nucléaire afin de simplifier l’exploitation, la préparation des chantiers et la conception des centrales. Pour ce faire un nouveau laboratoire a vu le jour en novembre 2017, ConnexLab à EDF Lab Paris-Saclay. EDF est aussi membre fondateur d’associations européennes reconnues au niveau européen, comme Nugenia pour le nucléaire ou EASE pour le stockage. Depuis le début des années 2000, EDF dispose d’un centre de recherche en Allemagne – EIFER − en collaboration avec le Karlsruhe Institute of Technology (KIT). Ce centre se consacre principalement à la production décentralisée (pile à combustible, hydrogène), aux villes et territoires durables, à la géothermie et aux biofuels. Ce centre vient de se réorganiser pour donner plus d’importance à la thématique Hydrogène d’une part et innovations sur les technologiques et les business models se développant en Allemagne dans le cadre de l’EnergieWende. Dans le domaine de l’hydrogène, l’année 2017 a vu la montée en puissance de la coopération entre le centre de recherche japonais CRIEPI avec EIFER et le centre R&D d’Edison. Le centre EIFER appuie également la filiale commerciale EDF Deutschland dans ses projets de développement commercial sur le marché allemand par l’intégration de solutions innovantes dans ses offres. Depuis 2010, l’activité de recherche s’est renforcée à l’international autour de plusieurs centres : au Royaume-Uni, en Chine, à Singapour, aux États-Unis et en Italie. Le centre britannique consolide les positions du Groupe dans l’écosystème de la recherche britannique, notamment avec l’université de Strathclydedans le domaine des renouvelables ainsi qu'avec l’université de Manchester, l’Imperial College, le

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DF I Document de référence 2017

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