EDF_DOCUMENT_REFERENCE__2017
6.
ÉTATS FINANCIERS Compte de résultat
Pertes de valeur 23.4.2 Le groupe Alpiq fait face à un environnement de marché difficile marqué par la faiblesse des prix sur les marchés de gros. De plus, Alpiq ne possède pas d’accès aux clients finaux sur le marché suisse non libéralisé. Ce contexte défavorable a pesé sur la rentabilité de ses capacités de production en Suisse disposant d’une forte proportion d’énergie en ruban et pénalisées par la révision à la baisse des prix de marché à long terme. Dans ce contexte, Alpiq annonçait, en mars 2016, la mise en œuvre d’un plan de mesures structurelles sur la production traditionnelle d’énergie afin de réduire son exposition aux prix de gros. À l’occasion de la publication de ses comptes semestriels 2017, le 28 août 2017, Alpiq a une nouvelle fois insisté sur les deux facteurs pénalisant la rentabilité de ses actifs de production traditionnels, à savoir la stagnation des prix de marché à des niveaux bas et la réglementation asymétrique du marché de l’électricité en Suisse. Toutefois, ces risques ayant déjà été appréhendés, aucune dépréciation complémentaire n’a été comptabilisée par Alpiq dans ses comptes sur le premier semestre 2017. Sur le plan législatif, la Suisse a approuvé par référendum le 21 mai 2017, la loi énergétique sur l’abandon du nucléaire au profit des énergies propres. Le texte
« Stratégie énergétique 2050 » prévoit le remplacement progressif de l’électricité produite par les cinq centrales nucléaires du pays par des énergies renouvelables. La Suisse a indiqué qu’elle ne construirait plus de nouvelle centrale. Les centrales existantes pourront néanmoins rester en service aussi longtemps que leur sûreté sera garantie. Cette loi énergétique avait déjà été approuvée par le Parlement en septembre 2016. Elle est le résultat d’un long processus ; la Suisse ayant annoncé dès 2011 sa décision de sortir du nucléaire et de ne plus développer de nouvelles centrales. À date, et depuis la publication des résultats semestriels d’Alpiq en août 2017, le Groupe n’a pas connaissance d’éléments qui constitueraient un risque de perte de valeur complémentaire de sa participation dans la société Alpiq au 31 décembre 2017. Le Groupe continuera de suivre avec attention la mise en œuvre des plans d’actions déployés par Alpiq ainsi que l’évolution du contexte de marché et du cadre régulatoire en Suisse. Si par ailleurs le groupe Alpiq était amené à enregistrer des pertes de valeur à l’occasion de la publication de ses comptes consolidés annuels 2017 le 26 mars 2018, le groupe EDF en tirerait les conséquences dans ses comptes semestriels 2018.
STOCKS NOTE 24
La valeur comptable des stocks répartie par catégorie est la suivante :
31/12/2017
31/12/2016
Valeurs brutes Provisions
Valeurs nettes 10 816
Valeurs brutes Provisions
Valeurs nettes 10 904
(en millions d’euros)
Combustible nucléaire
10 831
(15)
10 923
(19)
Autre combustible
906
(7)
899
1 281 1 413
(5)
1 276 1 117
Autres matières premières
1 526
(283)
1 243
(296)
Encours de production de biens et services
494 768
(48) (34)
446 734
197 711
(46) (58)
151 653
Autres stocks
14 525
(387)
14 138
14 525
(424)
14 101
TOTAL STOCKS
La part à plus d’un an concerne principalement les stocks de combustible nucléaire pour un montant de 7 932 millions d’euros au 31 décembre 2017 (8 182 millions d’euros au 31 décembre 2016).
La valeur des stocks évalués en valeur de marché chez EDF Trading s’élève à 179 millions d’euros au 31 décembre 2017 (492 millions d’euros au 31 décembre 2016).
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EDF I Document de référence 2017
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