Danone // Document d'enregistrement universel 2020

Responsabilité sociale, sociétale et environnementale 5.8 Note méthodologique

Emballages Les données relatives aux emballages concernent les emballages primaires, secondaires et tertiaires (hors palettes) achetés pour les opérations de Danone et renseignés en tonnes de matière. Les emballages achetés pour les sous-traitants qui fabriquent des produits finis pour Danone sont exclus. Les calculs relatifs aux taux de recyclabilité des emballages de Danone s’appuient sur la nouvelle définition de la recyclabilité par type d’emballage préconisée par la fondation EllenMacArthur (EMF) pour l’économie circulaire. Selon cetteméthodologie, un emballage est défini comme recyclable s’il est prouvé que sa collecte, son tri et son recyclage post-consommation fonctionne dans la pratique et à l’échelle. Selon les préconisations de la fondation EMF, cela signifie qu’il atteint un taux de recyclage post-consommation de 30 % dans plusieurs régions, représentant collectivement au moins 400 millions d’habitants. Le calcul relatif aux composants recyclés pour les matériaux carton et plastique s’appuie sur les volumes réels utilisés. Les hypothèses pour le calcul relatif aux composants recyclés pour les matériaux verre et métal s’appuient sur les meilleures données disponibles ainsi que sur les données des fournisseurs : • Composants recyclés pour le verre : 50 % au niveau mondial ; • Composants recyclés pour le métal et aluminium : 40 % au niveau mondial. Déchets Depuis 2016, suite à l’application d’un nouveau standard, le Food Loss andWaste Protocol (version 1.0 de juin 2016), Danone consolide les quantités de déchets générés selon les catégories suivantes : les boues de station d’épuration, les déchets, le lactosérum, les déchets alimentaires collectés sur site et les déchets alimentaires rejetés avec les eaux usées, les déchets d’emballages, les déchets dangereux et finalement les autres déchets non dangereux. En 2019 et 2020, Danone s’est concentrée sur les catégories les plus maté- rielles (déchets alimentaires et déchets d’emballages), et exclut du périmètre de consolidation les déchets dangereux et autres déchets non dangereux, représentant 10 % des quantités totales de déchets produites sur les sites de production en 2020. Le Food Loss and Waste Protocol est la première norme internatio- nale permettant de mesurer les pertes alimentaires non valorisées pour l’alimentation humaine. Celle-ci a été établie dans le cadre d’un partenariat réunissant le Consumer Goods Forum, l’Orga- nisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Programme des Nations Unies pour l’environnement, le WBCSD et le World Resources Institute. Les déchets al imentaires sont consol idés sur le pér imètre Environnement Sites de Production à l ’exception des sites de production du Pôle Eaux. Il s’agit des pertes de produits finis, de matières premières et de co-produits (lactosérumnon valorisé pour l’alimentation humaine). Ces déchets peuvent être collectés, rejetés avec les eaux usées ou faire partie des boues de station d’épuration : • le lactosérum et l’okara collectés sur sites et non valorisé pour l’alimentation humaine sont reportés en taux de matière sèche ; • les déchets collectés sur sites sont reportés en poids réel, poids des bons d’enlèvement de déchets sur sites ; • les déchets rejetés avec les eaux usées et récupérés dans les boues de station d’épuration sont reportés en taux de matière sèche des boues ; • les déchets rejetés avec les eaux usées et non récupérés dans les boues de station d’épuration sont calculés en tonne de DCO déchargée (Demande Chimique en Oxygène).

des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), de fournisseurs pour ceux ayant réalisé une mesure de leurs produits ou de mesures réalisées grâce au déploiement de l’outil Cool Farm. Pour calculer les émissions liées au lait incorporé dans les produits, qui représentent 37%des émissions de Danone en 2020, l’Entreprise a utilisé pour la troisième année les facteurs d’émissions issus de l’outil CoolFarm, développé par l’Alliance CoolFarm, une plateforme intersectorielle qui regroupe industriels, organismes de recherche et organisations non gouvernementales, afin de développer et promou- voir l’utilisation de systèmes d’évaluation pour l’agriculture durable. En France, Danone utilise les facteurs d’émissions issus de l’outil Cap2Er (Calcul Automatisé des Performances Environnementales en Élevage de Ruminants), développé en collaboration avec l’IDELE (Institut de l’Élevage). Hors France, pour les pays pour lesquels l’outil CoolFarm n’est pas implémenté, les facteurs d’émission par défaut de la FAO (2019) ont été utilisés. Pour calculer les émissions liées aux ingrédients laitiers, qui représentent 15 % des émissions de Danone en 2020, l’Entreprise a pour la troisième année utilisé des facteurs d’émissions spéci- fiques, calculés par ses fournisseurs, et prenant en compte les émissions liées au lait contenu dans les ingrédients laitiers, les émissions liées aux procédés de transformation, prenant en compte l’intensité énergétique de production de chaque ingrédient, ainsi que le transport entre les fermes et les fournisseurs de Danone. Pour les fournisseurs pour lesquels ces facteurs d’émission ne sont pas disponibles, les facteurs d’émission par défaut de la FAO (2019) ont été utilisés. La méthodologie et les règles de calcul des émissions du scope 3 mises à jour ont été documentées dans un rapport partagé avec l’ensemble des contributeurs au reporting des émissions de l’Entre- prise. La conformité de ce référentiel de comptabilité carbone avec le GHG Protocol a par ailleurs été confirmée par un tiers externe. Danone a amélioré l’analyse de la contribution des effets méthodo- logiques à la variation du ratio de ses émissions totales scopes 1, 2 et 3 entre 2019 et 2020. Cette amélioration a également été apportée pour l’analyse des effets méthodologiques entre 2018 et 2019. BNPA courant ajusté du coût du carbone Pour apporter de la visibilité à ses parties prenantes sur la part que représente le coût des émissions de scope 1,2, 3 de Danone sur ses résultats, l’Entreprise a présenté en février 2020 un Bénéfice Net Par Action (BNPA) courant ajusté du coût du carbone prenant en compte l’impact financier estimé du coût du carbone sur sa chaîne de valeur. Ce BNPA courant ajusté du coût du carbone est calculé comme la différence entre le BNPA courant (défini au paragraphe 3.6 Indicateurs non définis par les normes IFRS ) et le coût du carbone par action. Le coût du carbone par action est le produit du total des émissions de scope 1,2, 3 de Danone (voir paragraphe 5.3 Préserver la planète et renouveler ses ressources ) par le coût de la tonne de carbone, divisé par le nombre d’actions après dilution (voir paragraphe 3.2 Examen du résultat consolidé ). Le coût de la tonne de carbone pris en compte est de 35 €/t, soit celui utilisé en interne par Danone depuis 2015, ainsi que dans son reporting au Carbon Disclosure Project. Il a été corroboré par le coût de la tonne de carbone (i) sur les marchés régulés ETS, (ii) sur le marché volontaire des crédits carbone, ainsi que (iii) par un benchmark des entreprises communiquant sur un coût de la tonne de carbone.

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DANONE DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020

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