Compagnies des Alpes // Document d'enregistrement universel 2019
4 DÉCLARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE Enjeux environnementaux
Enfin, la Compagnie des Alpes requiert de ses fournisseurs des œufs et ovo produits de poules élevées en plein air depuis 2018 sur son périmètre France, sauf défauts d’approvisionnements ; en 2019, l’origine des approvisionnements centralisés des parcs français en poulet de chair a évolué de façon très significative pour s’élever à 89 % d’origine France (96 % origine UE), sachant que 80 % des volumes achetés est concerné par la démarche de progrès « Nature d’éleveur » du Groupe LDC en matière de bien-être animal. 4.3.3.2 Connecter les clients à la nature en valorisant les espaces naturels Tous les sites Domaines skiables et 3 Parcs de loisirs opèrent à proximité de zones protégées de type Natura 2000, ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique), Parc national, RNN (réserves naturelles nationales), Parc naturel régional, Forêt de protection ou zones APB (arrêté de protection du biotope). Participation à Nature 2050, programme volontaire de restauration Fin 2016, la Compagnie des Alpes a adhéré au programme Nature 2050. Ce programme est un programme volontaire (au-delà des mesures compensatoires obligatoires), conçu par CDC Biodiversité, et qui met en œuvre des actions basées sur la nature, aux résultats quantifiables, ayant pour objectif l’adaptation des territoires au changement climatique et la restauration de leur biodiversité. Les impacts des projets sont ensuite mesurés jusqu’en 2050 par le maître d’ouvrage à travers des indicateurs définis par un comité scientifique. Le Groupe adhère au programme depuis 3 ans et maintient l’objectif de soutenir une réalisation par an en lien avec son activité en finançant ou cofinançant le projet. Au-delà de l’apport financier et logistique (mise à disposition de véhicules, participation du personnel), cette action a l’objectif d’aller au-delà de l’action de restauration en elle-même. En effet, il s’agit aussi de faire évoluer la relation avec les parties prenantes dans l’objectif d’agir en commun pour la biodiversité. La Compagnie des Alpes est ainsi associée à deux projets en lien avec les territoires de montagne : un projet porté par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) de la région PACA, porte sur l’adaptation d’une forêt de montagne aux changements climatiques, sur la Réserve naturelle régionale des Partias (Briançonnais), zone limitrophe du Domaine skiable de Serre Chevalier, avec la plantation réalisée de 3 000 pins cembros ; la restauration de la tourbière du Plan de l’Eau des Bruyères au pied des Ménuires, est portée par le Conservatoire des Espaces Naturels de Savoie. Le projet vise à améliorer la gestion des crues fréquentes et du transport sédimentaire à l’échelle de la tourbière tout en maintenant l’activité touristique via la préservation de la biodiversité. Valorisation des espaces naturels et de la biodiversité Nos Domaines skiables fournissent des espaces de jeux, mais aussi des accès sécurisés à des milieux et des paysages naturellement extraordinaires. Pour préserver ces milieux, les sites du Groupe ont un rôle à jouer dans la valorisation des espaces naturels, et dans la sensibilisation à leur fragilité et à la nécessité de les préserver en reconnectant les clients à la nature. Le projet « Altitude Expériences » porté par la filiale STGM, qui opère le Domaine skiable de Tignes, est emblématique de cette démarche. Le concept invite le plus grand nombre sur le glacier de
En particulier, le Parc Astérix, est le plus concerné des Parcs de loisirs car il comprend un ensemble de landes et de pelouses sur sables qui s’inscrivent dans un ensemble écologique plus vaste qui est un des plus précieux de Picardie. Le Parc Astérix et le Conservatoire des Espaces Naturels de Picardie (CENP) ont ainsi signé une convention de gestion des milieux naturels sur l’emprise du site (lieu-dit Bois de Morrière et Le Fossé de la Coque), qui concerne une superficie d’environ 60 hectares. L’engagement consiste à développer des actions communes et complémentaires pour la préservation et la restauration des habitats naturels d’intérêt patrimonial et des réseaux écologiques, comme par exemple : des campagnes d’observation et de recensement (oiseaux, insectes) ; des actions d’entretien visant à limiter la prolifération de la fougère Aigle au profit de la bruyère, d’actions de débardage à cheval ou de tailles réalisées par le personnel du CENP ou des écoles agricoles ; de réalisation de corridors visant à faciliter le transfert des espèces végétales et animales. Dans la continuité, le Parc Astérix pratique l’éco-pâturage sur le site avec une entreprise locale labellisée dans ce domaine. Afin d’assurer un suivi vétérinaire et comportemental régulier, l’équipe du Delphinarium du Parc Astérix travaille en collaboration avec 2 vétérinaires et 1 scientifique. Le Delphinarium s’est donné l’objectif d’avoir une surveillance attentive et responsable des animaux. Ainsi, le Parc Astérix a contribué à la mise en place d’un comité sur le bien-être animal qui se réunit 2 fois par an. Les travaux sont publiés dans un rapport d’activités annuel qui rassemble les activités d’éducation, de recherche et de conservation. La qualification et l’expertise des membres constitutifs de ce comité en montrent le sérieux : chercheurs du CNRS, Paris 13, ENVA, MHNH et INRA, capacitaire soigneurs animaliers, vétérinaires et dirigeants du Parc Astérix. Enfin, le site de Bellewaerde participe, quant à lui, directement à la sauvegarde d’espèces menacées (bisons européens ainsi que les léopards d’Amour et les girafes asiatiques) et participe intensivement au programme d’élevage européen pour le bison européen qui est le plus grand mammifère d’Europe. La restauration dans les Parcs de loisirs Le chiffre d’affaires de la restauration représente une part significative du chiffre d’affaires de la Compagnie des Alpes, et en totalité sur l’activité Parcs de loisirs. L’alimentation et les circuits d’approvisionnement ayant des impacts potentiellement importants sur l’environnement (changement climatique, pratiques nuisant à la biodiversité, déforestation importée, etc.), le Groupe a entamé une vaste réflexion concernant l’amélioration de son impact indirect sur la biodiversité, à travers son approvisionnement pour cette activité. Cette dynamique nécessite de réfléchir à des pistes de progrès activables et fiables à court et moyen terme. Étant au démarrage de sa réflexion sur le sujet, le Groupe n’est pas encore en mesure de communiquer sur sa nouvelle démarche et sur les indicateurs associés d’autant plus qu’une alimentation durable joue sur de nombreux facteurs. Néanmoins les axes de progrès en réflexion et dont certains sont déjà engagés portent en priorité sur : le verdissement des menus en proposant des offres végétariennes pour les clients qui le souhaitent ; le recours à des produits labellisés ou à des fournisseurs qui s’engagent pour l’environnement à travers des pratiques plus respectueuses ou des démarches de progrès ; la préférence aux produits locaux et la mise en avant des producteurs.
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