Compagnie des Alpes // Document d'enregistrement universel 2020
4 DÉCLARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIERE Enjeux environnementaux
L’eau consommée par les Parcs de loisirs est issue de forages à 52,5 % (sites du Parc Astérix et du Parc du Futuroscope et de France Miniature), puis d’eau de ville à 47 % et de manière très marginale d’eau de surface. Les Parcs de loisirs veillent à un usage raisonné de la ressource en eau par des actions variées, incluant le repérage des fuites (par exemple via la mise en place de sous-compteurs) ou l’installation de robinets mousseurs, temporisés ou infrarouge, de chasses double flux mais aussi la récupération d’eaux pluviales pour alimenter les sanitaires ou arroser les espaces verts. Le parc de Bellewaerde détient par ailleurs 4.3.5 ÉCONOMIE CIRCULAIRE ET DÉCHETS Alors que le tri et la valorisation des déchets (à plus de 96 % non dangereux) s’améliorent au sein du Groupe, la dernière grande étape consiste à adresser pleinement les déchets des visiteurs des Parcs de loisirs. Le recours systématique à l’écoconception (ex. : réduction à la source) et la lutte contre le gaspillage alimentaire devront également être renforcés sur la base des initiatives actuelles. Valorisation des déchets Concernant les Domaines skiables et les Parcs de loisirs, les déchets sont générés sur deux types de période, avec des volumes qui peuvent considérablement varier d’une année sur l’autre. l Période de maintenance pendant laquelle ont lieu les travaux de rénovation, de remise en état et de construction : Les volumes de déchets générés dans ce cadre fluctuent énormément d’une année sur l’autre ou d’un site à l’autre, notamment en fonction des programmes d’investissement et de travaux. Dans les sites, les déchets générés pendant cette période proviennent des opérations de maintenance, de construction ou de démantèlement des appareils (métaux) et des travaux sur les pistes ou les aménagements (bois, bio déchets et éventuellement pierres et gravats). l Période d’exploitation pendant laquelle sont reçus les visiteurs : Les déchets générés par les Domaines skiables pendant la période d’activité correspondent principalement au papier/carton, déchets ménagers, verre et pneumatiques (pour les dameuses et autres véhicules). S’agissant des Parcs de loisirs, les déchets sont principalement générés pendant la saison d’exploitation, et proviennent des activités de restauration, des boutiques et des visiteurs (papier/ carton, verre, plastique, aluminium, ordures ménagères), mais aussi de l’entretien des espaces verts (déchets verts). Aujourd’hui les sites du Groupe travaillent principalement sur le tri des déchets afin qu’ils soient apportés à des filières de traitement. l 92 % des sites du Groupe pratiquent la collecte sélective des déchets dans les bureaux administratifs ; l 100 % (1) des sites ont mis en place le tri des principaux déchets générés dans le cadre de l’exploitation courante ou des travaux du site ( back-end ). Ceux-ci sont ensuite apportés à des filières de valorisation adaptées ; l 50 % des Parcs de loisirs ont mis en place un tri et une collecte sélective auprès des clients dans les allées des parcs, que cela concerne l’ensemble des poubelles des parcs, ou une partie. En revanche, lorsqu’il est mis en place, la qualité du tri est un axe de
une station de traitement de l’eau. Une fois retraitées, les eaux usées sont vérifiées par rapport aux règles environnementales locales, par des contrôles à la fois internes et des contrôles externes indépendants. Lorsque cela est pertinent, les sites du Groupe mettent en place des analyses de l’eau, soit en amont de son utilisation afin de vérifier son niveau de potabilité, soit au moment du rejet afin de vérifier son niveau de pollution. Note : Faute de compteur individualisé, ces chiffres excluent les sites de Grévin Montréal et les ateliers CDA production. progression fort qu’il reste à travailler. Une première étape consiste donc à augmenter le taux de collecte sélective sur les principaux déchets et la qualité du tri. Que ce soit pour l’une ou l’autre des activités, un certain nombre de déchets ne sont pas pesés. Par exemple, le bois et les gravats issus des travaux d’été dans les Domaines skiables sont en général réemployés, les gravats pouvant servir à combler si nécessaire des pistes. Aussi certains sites apportent leurs déchets non dangereux en déchetterie ou à leur fournisseur, sans obtenir de bordereau correspondant. En conséquence de leur très forte variabilité en fonction des travaux, le Groupe ne pilote pas le volume ou le poids des déchets générés (sauf en ce qui concerne les bio-déchets). Prolonger la durée de vie des installations et des équipements : le quotidien des techniciens du Groupe Les activités du Groupe sont fortement capitalistiques. La durée d’utilité des immobilisations peut aller jusqu’à 30 ans ou 40 ans pour les remontées mécaniques ou les attractions. Ainsi, les équipes techniques du Groupe travaillent au quotidien sur l’entretien, la maintenance et la réparation des équipements, pour prolonger leur durée de vie en bon état d’exploitation et en conformité avec les réglementations. L’activité de modification et de déplacement de remontées mécaniques démarrée en 2011 par Ingelo (filiale interne d’ingénierie du Groupe), est désormais devenue son activité cœur de métier. Ainsi, 13 télésièges ont été déplacés/modifiés de 2011 à 2019, ainsi que 9 téléskis. La filiale a créé, et occupe ce marché « d’occasion » sur lequel les constructeurs d’équipements ne se positionnent pas. Ingelo est donc devenu un acteur maison de l’économie circulaire, en recyclant et réutilisant au mieux les anciens équipements, pour les réinstaller sur de nouvelles implantations, en lieu et place d’un matériel neuf. Depuis de nombreuses années, le Groupe s’intéresse au retrofit de dameuse à un rythme moyen de 2 opérations par an. Ceci consiste à remettre en état un véhicule, en remplaçant uniquement les composants anciens ou obsolètes par des composants plus récents. Ces opérations (près de dix machines rétrofitées fonctionnent aujourd’hui dans nos stations) permettent d’augmenter la durée de vie, de valoriser des équipements et les savoir-faire des équipes en privilégiant une logique de réparation. Enfin, en 2020, ces opérations de reconditionnement ont été étendues aux perches d’enneigeurs. Depuis 2016, cela correspond à une quantité cumulée de près de 1 200 tonnes d’acier réutilisées.
(1) Les sites de Paris, Chambéry et le groupe Travelfactory sont exclus puisqu’ils ne sont pas concernés par ce type de déchets.
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