Cliff_30_ans

Le sujet des facteurs de risque a refait surface en 2009. Un sujet particulièrement sensible, à la suite de la crise des subprimes ! Dans nos publications, ne devrait-on pas mentionner, à la manière américaine, les risques improbables tels que les vols de sauterelles ou la chute de météorites ? L’AMF penchait pour une hiérarchisation des risques, leur chiffrage et la liste des éléments mis en œuvre pour les contenir ou en limiter la portée. Le débat sur le classement des risques (privilégie-t-on l’impact ? la survenance ?) aurait pu s’éterniser jusqu’à la fin des temps. Les émetteurs ont proposé le bon sens ! Les risques liés à l’activité seraient présentés en premier. Les risques financiers renvoyés aux annexes pour éviter les doublons. Sur ce, les risques environnementaux et sociaux se sont greffés à la question. Mais ceci est une autre histoire… Ainsi, une action de place naît de la vigilance et de la détermination sans faille des différents acteurs. Elle n’est pas toujours défensive et peut aussi être proactive. Entre 2010 et 2012, la mobilisation des émetteurs aux côtés des centralisateurs et des banques a permis de faire naître un système commun d’information et de vote sécurisé par Internet avant les Assemblées Générales : VOTACCESS. Les années à venir nous réservent bien d’autres sujets sur lesquels les émetteurs pourront éprouver leur capacité de dialogue. XBRL, IFRS 16, MAR, devoir de vigilance… Le foisonnement des réglementations en cours d’élaboration constitue un terreau particulièrement fertile !

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