BPCE_PILIER_III_2017_FR

SYNTHÈSE DES RISQUES Facteurs de risques

2

Une augmentation substantielle des charges pour dépréciations d’actifs comptabilisées au titre du portefeuille de prêts et de créances du Groupe BPCE est susceptible de peser sur ses résultats et sa situation financière Dans le cadre de ses activités de prêt, le Groupe BPCE passe régulièrementdes charges pour dépréciationsd’actifs pour refléter, si nécessaire, les pertes réelles ou potentielles au titre de son portefeuillede prêts et de créances,qui sont comptabiliséesdans son compte de résultat au poste « coût du risque ». Le niveau global des charges pour dépréciations d’actifs du Groupe BPCE repose sur l’évaluation par le groupe de l’historique de pertes sur prêts, les volumes et les types de prêts accordés, les normes du secteur, les crédits en arriérés,la conjonctureéconomiqueet d’autresfacteursliés au degré de recouvrement des divers types de prêts. Bien que le Groupe BPCE s’efforce de constituer un niveau suffisant de charges pour dépréciationsd’actifs,ses activitésde prêt pourraientle conduire à augmenter ses charges pour pertes sur prêts en raison d’une augmentationdes actifs non performantsou d’autres raisons, comme la détérioration des conditions de marché ou des facteurs affectant certains pays. Toute augmentation substantielle des charges pour pertes sur prêts, ou évolution significative de l’estimation par le Groupe BPCE du risque de perte inhérent à son portefeuille de prêts non dépréciés, ou toute perte sur prêts supérieure aux charges passées à cet égard, pourraient avoir un effet défavorable sur les résultatset la situation financière duGroupeBPCE. Les variations de la juste valeur des portefeuilles de titres et de produits dérivés du Groupe BPCE et de sa dette propre sont susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur nette comptable de ces actifs et passifs et par conséquentsur le résultat net et sur les capitauxpropres du Groupe BPCE La valeur nette comptable des portefeuilles de titres, de produits dérivés et d’autres types d’actifs du Groupe BPCE, ainsi que de sa dette propre, est ajustée – au niveau de son bilan – à la date de chaque nouvel état financier. Les ajustements sont apportés essentiellementsur la base des variationsde la juste valeur des actifs et des passifs pendant une période comptable, variations qui sont comptabilisées dans le compte de résultat ou directement dans les capitaux propres. Les variations comptabilisées dans le compte de résultat, si elles ne sont pas compenséespar des variations opposées de la juste valeur d’autres actifs, ont un impact sur le produit net bancaire et, par conséquent,sur le résultat net. Tous les ajustements de juste valeur ont une incidence sur les capitaux propres et, par conséquent,sur les ratios prudentielsdu Groupe BPCE. Le fait que les ajustements de juste valeur soient enregistrés sur une période comptable ne signifie pas que des ajustements supplémentairesne seront pas nécessaires lorsdes périodes suivantes. La capacité du Groupe BPCE à attirer et retenir des salariés qualifiés est cruciale pour le succès de son activité et tout échec à ce titre pourraitaffecter saperformance Les salariés des entités du Groupe BPCE constituent la ressource la plus importantedu groupe. La concurrencepour attirer du personnel qualifié est intense dans de nombreux domaines du secteur des services financiers. Les résultats du Groupe BPCE dépendent de sa capacité à attirer de nouveaux salariés et à retenir et motiver ses employés actuels. L’évolution de l’environnement économique (notamment les impôts ou d’autres mesures visant à limiter la rémunérationdes employés du secteur bancaire) pourrait contraindre

le Groupe BPCE à transférerses salariés d’une unité à une autre ou à réduire les effectifs de certaines de ses activités, ce qui pourrait entraîner des perturbations temporairesen raisondu tempsnécessaire aux employéspour s’adapterà leurs nouvellesfonctions,et réduire la capacité du Groupe BPCE à exploiter l’amélioration du contexte économique. Cela pourrait empêcher le Groupe BPCE de tirer profit d’opportunités commerciales ou d’efficiencespotentielles. Les événements futurs pourraient être différents des hypothèses utilisées par les dirigeants pour établir les états financiers du Groupe BPCE,ce qui pourrait l’exposer àdes pertesimprévues Conformément aux normes et interprétations IFRS en vigueur à ce jour, le Groupe BPCE doit utiliser certaines estimations lors de l’établissement de ses états financiers, notamment des estimations comptablesrelativesà la déterminationdes provisionssur les prêts et créances non performants, des provisions relatives à des litiges potentiels,et de la juste valeur de certainsactifs et passifs, etc.. Si les valeurs retenues pour ces estimationspar le Groupe BPCE s’avéraient significativement inexactes, notamment en cas de tendances de marché, importanteset/ou imprévues, ou si les méthodes relatives à leur déterminationvenaientà être modifiéesdans le cadre de normes ou interprétationsIFRS à venir, le Groupe BPCE s’exposerait, le cas échéant, àdes pertesnon anticipées. Les fluctuations et la volatilité du marché exposent le Groupe BPCE, en particulier Natixis, à des pertes sur ses activités de trading et d’investissement Dans le cadre de ses activités de trading ou d’investissement,Natixis maintient des positions sur les marchés obligataires, de devises, de matièrespremièreset d’actions,ainsi que sur des titres non cotés, des actifs immobiliers et d’autres classes d’actifs (c’est le cas également d’autresentités du Groupe BPCE, mais dans une moindremesure).Ces positions peuvent être affectées par la volatilité des marchés, notamment financiers, c’est-à-dire le degré de fluctuations des prix sur une période spécifiquesur un marché donné, quels que soient les niveaux du marché concerné. La volatilité peut aussi entraîner des pertes sur un vaste éventail d’autres produits de trading et de couverture utilisés par Natixis, y compris les swaps, les futures, les options et les produits structurés, si les prix ou les variations se révèlent inférieurs ou supérieurs aux prévisions de Natixis. Dans la mesure où Natixis détient des actifs ou affiche des positions nettes longues sur ces marchés, toute correction de ces derniers entraîneraitdes pertes dues à la baisse de la valeur desdites positions nettes longues. À l’inverse, Natixis ayant cédé des actifs qu’elle ne possède pas ou sur lesquels elle détient des positions nettes courtes sur ces marchés, tout rebond de ces derniers pourrait l’exposer à des pertes en raison des efforts mis en œuvre pour couvrir les positions nettes courtes en se portant acheteur sur un marché en hausse. Natixis peut, de temps à autre, déployer une stratégie de trading impliquantune positionlongue sur un actif et une positioncourte sur un autre, et à partir de laquelle elle compte générer des gains nets issus de l’évolutionde la valeur relative des deux actifs. Cependant,si la valeur relative des deux actifs évolue dans une direction ou dans des proportions que Natixis n’avait pas anticipée(s) ou contre lesquelles aucune couverture n’avait été prévue, la société pourrait enregistrerune perte sur ces positions d’arbitrage.Ces pertes, si elles sont importantes,pourraientpeser sur les résultats des opérationsde Natixis et sur sa situation financière et, par conséquent,sur ceux du Groupe BPCE.

23

Rapport sur les risques Pilier III 2017

Made with FlippingBook HTML5