BPCE_PILIER_III_2017_FR

RISQUE DE LIQUIDITÉ, DE TAUX ET DE CHANGE Politique de gestion du risque de liquidité

Politique de gestion du risque de liquidité 9.2

Le risque structurel de liquidité se définit comme le risque pour le et à un coût raisonnable.Il est susceptiblede se matérialiseren cas, groupe de ne pas disposer des fonds nécessairespour faire face à ses par exemple,de retraitmassif des dépôts de la clientèleou de crise de engagements, ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une confiancegénéralisée des marchés. position en raison de la situation du marché dans un délai déterminé

Objectifs etpolitique L’objectif principal du dispositif de gestion du risque de liquidité du groupe est d’être en mesure, à tout instant, de pouvoir faire face à une situation de crise de liquidité prolongée d’intensité élevée en veillant à la maîtrisedes coûts, à favoriserle développementéquilibré des métiers et au respect des réglementations en vigueur. Le groupes’appuie àcette finsur troisdispositifs: un encadrement de la consommation de liquidité des métiers, ● reposant notamment sur le maintien d’un équilibre entre le développementdes crédits et la collecte de ressourcesauprès de la clientèle;

une gestion centralisée de son refinancementvisant notamment à ● encadrerle recoursau financementà court terme, à répartirdans le temps les échéances des ressources à moyen et long termes et à diversifier les sources de liquidité ; la constitution des réserves de liquidité. ● Ces dispositifs sont complétés par un ensemble cohérent d’indicateurs, de limites et de règles de gestion réunis dans un référentiel de normes et de règles commun. L’ensemble des indicateurs et des règles permettent une mesure et une gestion consolidée durisque de liquidité. l’empreinte de marché du groupe mesure la dépendance globale à ● date du groupe vis-à-vis des ressources provenant des marchés monétaires et obligataires. La contribution des établissements à cette empreinte est encadrée par un système d’enveloppes de liquidité. Ces enveloppes qui définissent la consommation de liquidité maximale de chaque entité sont revues annuellementen cohérence avec le processus budgétaire groupe ; l’impasse de liquidité, qui rapporte le montant des passifs résiduels ● à celui des actifs résiduels sur un horizon de dix ans, permet d’encadrer l’échéancement des dettes moyen et long termes et d’anticiperles besoins de refinancementdu groupe. Elle fait l’objet de limites au niveau dugroupeet des établissements ; la mesure de la diversificationdes ressourcesqui permet au groupe ● d’éviter une dépendance excessive vis-à-vis d’un prêteur; la politique de tarification qui assure la performance de la ● circulation de la liquidité. La définition de ces indicateurs et des éventuelles limites afférentes est précisée dans un référentiel de normes consolidé, qui fait l’objet d’examens et de validations auprès des instances du groupe et des établissements. GESTION CENTRALISÉE DU REFINANCEMENT La direction Finances groupe organise, coordonne et supervise le refinancement duGroupe BPCE sur les marchés. Le refinancementà court terme duGroupeBPCE est opérépar un pool de refinancementunique, issu de la fusion des équipes de trésorerie de BPCE et de Natixis. Cette équipe de trésorerie intégrée est en mesure de gérer plus efficacementla trésoreriedu groupe notamment en période de tension sur la liquidité. L’accès au refinancement de marché à court terme se fait au travers des deux principaux émetteurs dugroupe, que sont BPCE et sa filiale Natixis.

Gestion opérationnelle

GESTION OPÉRATIONNELLE DU RISQUE DE LIQUIDITÉ

La gestion du risque de liquidité s’exerce au niveau consolidé du groupe et au niveau de chacune de ses entités. L’appréhension du risque de liquidité est différente àcourt, moyenet longterme : à court terme, il s’agit de mesurer la capacité de l’établissementà ● résisterà une crise ; à moyen terme, la liquidité est mesurée au sens du besoin de ● trésorerie; à long terme, il s’agit de surveiller le niveau de transformationdu ● bilan de l’établissement. BPCE a défini en conséquence un ensemble d’indicateurs et de limites : les indicateurs d’impasse à un jour et une semaine mesurent les ● besoins de refinancementdu groupe à un horizon très court. Ces impasses font l’objet de limites au niveau groupe et au niveau des établissements; les scénariosde stress mesurentla capacitédu groupeà faire face à ● ses engagements et poursuivre son activité commerciale courante dans un contexte de crise en fonction des volumes de refinancementcourt terme, de l’échéancierdes remboursementsde dettes moyen et long termes et des réserves de liquidité. Cet ensemble comprend des indicateursde stress test internes visant à assurer une sécurisation de la liquidité à court terme au-delà de l’horizon de temps des exigences réglementaires (un mois). Ces stress tests, assis sur des scénarios spécifiques à la banque et/ou aux marchés, sont déclinés sur plusieurs intensités afin d’estimer l’impact sur la situation de liquidité du groupe. Le déploiementdes règles de stress de liquidité à l’ensemble des métiers tient compte d’hypothèses propres àchaque activité; le coefficient emplois/ressourcesclientèle (CERC) est une mesure ● relative de l’autonomie du groupeenvers les marchésfinanciers;

9

171

Rapport sur les risques Pilier III 2017

Made with FlippingBook HTML5