BPCE_DOCUMENT_REFERENCE_2017

ACTIVITÉS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES 2017 Données financières du Groupe BPCE

RÉSULTAT AVANT IMPÔT Le coût du risque du Groupe BPCE s’élève à 1,4 milliard d’euros, en baisse de 2,7 % par rapport à 2016. Rapportéaux encours de crédit à la clientèle, le coût du risque en points de base (1)(2) du Groupe BPCE atteint un niveau bas de 20 points de base en moyenne annuelle, contre 22 points de base en 2016. Le taux d’encours douteux sur les encours bruts est en légère baisse à 3,3 % au 31 décembre2017. Par ailleurs, le taux de couverture des créances douteuses y compris les sûretés relatives aux encours dépréciés s’établit à 82,0 % au 31 décembre2017 contre 83,5% au 31 décembre 2016. Le coût du risque de la Banque de proximité et Assuranceaffiche un repli significatif de9,4 %. Pour les réseaux Banque Populaire t Caisse d’Epargne, l’évolution du coût du risque confirme la tendance baissière des provisions individuelles dans une conjoncture qui s’améliore en France. Pour la Banque de Grande Clientèle, le coût du risque diminue de manière significative par rapport à l’année 2016, qui intégrait un effort de provisionnementsur le secteur Pétrol & Gaz et s’établit à 20 points de base (2) (contre 34 points de base en 2016 et 36 points de base en2015). La quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence est en hausse de 17 millions d’euros, essentiellement portée par la progression des résultats de la CNP (+ 14 millions d’euros). Le poste gains ou pertes sur autres actifs baisse de 115 millions d’euros. Il intègre principalementen 2017 la plus-valuede cession de l’immeuble Parc Avenue de 84 millions d’euros, et les cessions par Natixis d’entités à hauteur de 32 millions d’euros, ainsi que la liquidationde l’entité Nexgen Financial Holding pour un montant de 18 millions d’euros. Ces plus-values sont compensées par le provisionnement de titres. Le poste de variation de valeurs des écarts d’acquisition s’établit à - 85 millions d’euros en 2017 en lien avec les dépréciationsd’écart d’acquisition de la Banque Palatine (- 53 millions d’euros), de la Banque de Savoie (- 17 millions d’euros) et de la Banque de Tahiti (- 14 millions d’euros). RÉSULTAT NET PART DU GROUPE Les impôts sur le résultat dugroupes’élèventà 1 811 millions d’euros, en baisse de 3,8% comparéà l’année 2016. Le résultat net part du groupe s’établit à 3,0 milliards d’euros affichant une baisse de 24,2 % par rapport au résultat net part du groupe en 2016. Retraité de l’effet base de la cession des titres Visa Europe en 2016, le groupe affiche un résultat en baisse de 5,2 % en lien avec celle des revenus de la Banque de proximité et Assurance pénalisés par les taux bas malgré le dynamisme de son activité commerciale. Les activités d’Assurance et de Paiements poursuivent leur fort développementet se positionnentcomme de véritablesrelais de croissancede la Banque de proximitéet Assurance.Par ailleurs, la Gestion d’actifs et la Banque de Grande Clientèle réalisent une très belle performance en 2017.

Le Groupe BPCE poursuit sa transformationet confirme la solidité de ses résultats grâce au modèle de banque universelle et ce, dans un environnement financier qui est demeuré difficile tout au long de l’exercice 2017. Le ROE du Groupe BPCE s’établit à 4,8 % en diminutionde 2,1 points par rapport àl’année 2016. SOLVABILITÉ Le ratio de CET1 (3) du Groupe BPCE a continué de progresser sur l’année 2017 à 15,4 % au 31 décembre 2017, contre 14,2 % au 31 décembre 2016, soit une hausse de 120 points de base. L’augmentationdu ratio de CET1 reflète la génération continue de Common Equity Tier 1, principalementdue à la mise en réserve du résultat (+ 67 points de base depuis le 31 décembre 2016) et aux émissions de parts sociales (+ 38 points de base depuis le 31 décembre2016). À 15,3 %, le niveau de ratio de CET1 phasé du Groupe BPCE au 31 décembre 2017 est nettement supérieur aux exigences de la Banquecentrale européenne(BCE) définieslors du SupervisoryReview and EvaluationProcess (SREP) 2017. En effet, l’exigence de ratio de CET1 établie par la BCE, intégrantla composante Pilier II requirement , est de 8,63 % à compterdu 1 er janvier 2018. Il faut y ajouter la partie de l’exigenceréglementairede 1,38 % d’AT1 (additionalTier 1) qui est remplie par du CET1 pour arriver à un niveau d’exigence de CET1 de 10,01 %. L’excédentde CET1 est donc de 529points de base. Au total, le ratio de solvabilité global phasé, de 19,2 % au 31 décembre2017, est supérieurde 707 points base aux exigencesde la BCE (12,13 %), dont 529 points de base de CET1 et 178 points de base d’excédent de Tier2. La capacité totale d’absorption des pertes TLAC (4) s’élève à 80,2 milliards d’euros à fin décembre 2017. Le ratio de TLAC (5) , à 19,3 % au 31 décembre 2016 a augmenté pour atteindre un niveau estimé à 20,8 % au 31 décembre 2017 pour un objectif de 21,5 % à début 2019,dans la trajectoiredu plan stratégique TEC 2020. Le ratio de levier (6) s’établit à 5,1 % au 31 décembre 2017 contre 4,9 % au 31décembre 2016 proforma. LIQUIDITÉ Les réserves de liquidité totales du Groupe BPCE s’élèvent à 214 milliards d’euros au 31 décembre2017 dont 73 milliards d’euros d’actifs disponibles éligibles au refinancement banques centrales, 58 milliards d’euros de titres éligibles au ratio LCR et 83 milliards d’euros de liquidités placées auprès des banques centrales. Le stock de refinancements court terme a diminué, passant de 119 milliardsd’euros au 31 décembre2016 à 101 milliardsd’euros au 31 décembre2017, en lien avec la baisse des réserves de liquidité. Au 31 décembre 2017, les réserves de liquidité totales du Groupe BPCE couvrent 174 % du total des encours de refinancementcourt terme et des tombées court terme des dettes à moyen-long terme (contre 158% à fin 2016). Le Liquidity Coverage Ratio (LCR) demeure supérieur à 110 % au 31 décembre2017.

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Coût du risque en points de base annualisés sur encours bruts de crédit à la clientèle début de période. (1) Points de base (1 point de base = 0,01 %). (2) CRR/CRD IV sans mesures transitoires ; les fonds propres additionnels de catégorie 1 tiennent compte des émissions subordonnées devenues non éligibles plafonnées au taux de phase-out (3) en vigueur. Au sens du term sheet du 09 novembre 2015 du Financial Stability Board sur la « Total Loss-Absorbing Capacity ». (4)

Y compris l'émission en janvier 2017 de 1,6 milliards d'euros de dette senior non préferée. (5) Selon les règles de l'Acte délégué publié par la Commission européenne le 10 octobre 2014. (6)

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Document de référence 2017

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