BPCE_DOCUMENT_REFERENCE_2017
3 GESTION DES RISQUES Risque de contrepartie
Ajustements de l’évaluation de crédit La valorisationdes instrumentsfinanciersnégociésde gré à gré par le Groupe BPCE avec des contreparties externes dans le cadre de ses activitésde marché (principalementNatixis)et de couverturede bilan intègre des ajustementsde valeur de crédit. La CVA est un ajustement de valorisation du portefeuille de transaction permettant de prendre en compte les risques de crédit de contrepartie. Elle reflète ainsi l’espérancede perte en juste valeur sur l’expositionexistante sur une contrepartiedu fait de la valeur potentiellepositive du contrat, de la probabilitéde défaut de la contrepartie,et de l’estimationdu taux de recouvrement. Le niveau de l’ajustement de valeur de crédit effectué change en fonction des variations de l’exposition au risque de contrepartie existante et de celles du niveau de cotation du risque de crédit de la contrepartie concernée, qui peuvent résulter en particulier de variations du spread de Credit Default Swaps (CDS) utilisé dans le calcul des probabilités de défaut.
Le risque de corrélation défavorable spécifique fait l’objet d’une exigence de fonds propres dédiée (article 291.5 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit), tandis que le risque de corrélation défavorablegénéral est appréhendéà travers desscénarios de Stress WWRdéfinispar classe d’actifs. En cas de révision à la baisse de la notation externe de son crédit, lorsque les contrats conclus comportentdes clauses dites de « Rating Triggers », la banque peut être amenée à fournir du cash ou des sûretés supplémentaires aux investisseurs. En particulier, dans le cadre du calcul de LiquidityCoverageRatio (LCR), les montantsde ces sorties supplémentairesde trésorerie et ces besoins supplémentaires en sûretés sont évalués. Ils correspondent au versement auquel la banque serait soumise dans les 30 jours calendaires en cas d’un abaissement de sa notation de crédit allant jusqu’à trois crans.
3.6.2
Informationsquantitatives
RÉPARTITION DES EXPOSITIONS BRUTES AU RISQUE DE CONTREPARTIE, PAR CLASSE D’ACTIFS ➡ (HORS AUTRES ACTIFS) ET PAR MÉTHODE
Données présentées au titre de la normeIFRS 7
31/12/2017
31/12/2016
Standard
IRB
Total
Total
Exposition
EAD
RWA Exposition
EAD
RWA Exposition Exposition
EAD
RWA
en millions d’euros
Banques centraleset autres expositions souveraines Administrationscentrales Secteurpublic etassimilé Établissementsfinanciers
-
-
-
4 086 4 086 2 145 2 110
91 4 086 2 860 2 860 13 2 283 2 296 2 260 1 1 050 1 249 1 249
182
138 904
138 904
-
13
199
146
146
237
21 394 19 828 1 073 20 165 20 165 3 386 41 559 35 218 34 150 7 399
Entreprises
3 452
760
549 14 546 14 505 4 379 17 998 17 072 17 070 6 103
Clientèlede détail
4
4
5
3
3
1
7
12
12
12
Actions
-
-
-
-
-
-
-
Titrisation
0
0
0 1 489 1 489
285 1 489 2 517 2 517
388
TOTAL
25 892 21 634 1 827 42 579 42 503 8 156 68 471 61 224 60 118 14 333
La majoritédes expositions sur le risque de contrepartie porte sur la classe d’actifs «
établissementsfinanciers» (61 %).
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