BIC_Document_de_référence_2017

NOTRE RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE, SOCIALE ET SOCIÉTALE La responsabilité environnementale liée à nos opérations

Réduire les émissions de gaz à 2.3.1.4. effet de serre pour limiter la contribution au changement climatique Réalisations de l’année et performances ♦ La lutte contre le changement climatique fait partie intégrante du Programme de Développement Durable du Groupe BIC. En 2017, en marge du One Planet Summit qui s’est tenu le 12 décembre, le Groupe BIC a signé le French Business Pledge , à travers lequel il s’engage, aux côtés de 89 entreprises françaises, à lutter contre le changement climatique. De plus, le Groupe BIC a répondu pour la dixième année au Carbon Disclosure Project (CDP). En 2017, BIC a reçu la note de A-, classé ainsi dans le Leadership Level du CDP récompensant les entreprises leaders dans l’effort de lutte contre le changement climatique. Le Groupe BIC est également dans le Leadership Level du module complémentaire Supplier , auquel il répond à la demande de certains de ses clients. Par ailleurs, les risques principaux liés au changement climatique sont présentés en chapitre 1 du présent document de référence. En 2017, sur le périmètre de ses usines, le Groupe BIC a quantifié les émissions directes et indirectes de GES ( scope 1 et 2) : les émissions directes ( scope 1) sont les émissions de GES ● provenant de la combustion des ressources fossiles – majoritairement le gaz naturel et le fioul – principalement utilisées pour chauffer les bâtiments. La quantité totale d’émissions directes de GES est estimée à 8 434 teqCO 2 en 2017, soit une diminution de 4,6 % par rapport à 2016 ; les émissions indirectes ( scope 2) sont les émissions de GES ● provenant de la production de l’électricité consommée par les usines du Groupe. La quantité totale d’émissions indirectes de GES est estimée à 92 409 teqCO 2 en 2017, soit une hausse de 3 % par rapport à 2016. La quantité totale d’émissions directes et indirectes de GES est donc estimée à 100 842 teqCO 2 en 2017. Entre 2016 et 2017, la production ayant diminué de 0,4 %, le ratio des émissions directes et indirectes rapportées à la tonne de production a augmenté (+ 2,8 %). À périmètre constant entre 2016 et 2017, on observe une baisse des émissions totales rapportées à la tonne de production de 1,8 %.

D’autres sites comme BIMA 83 (France), BIC Technologies (France), BIC Iberia (Espagne), BIC Graphic Europe (Espagne), BIC Violex (Grèce), BIC CORPORATION – Gaffney (États-Unis), BIC Charlotte Packaging (États-Unis), BIC Shavers Mexico (Mexique) et BIC Amazonia (Brésil) ont également reporté des améliorations. Ces usines, qui représentent 31 % de la consommation d’eau du Groupe et 28 % de la production de produits finis et semi-finis, ont amélioré au global de 10 % leur ratio de consommation d’eau par tonne de production.

CONSOMMATION ANNUELLE D’EAU RAPPORTÉE À LA PRODUCTION – USINES BIC – EN M 3 /TONNE

5,50

5,23

4,83

2017

2015

2016

Évaluer la rareté de la ressource en eau de nos usines Le Groupe BIC a consommé, en 2017, 520 331 m 3 d’eau à travers le monde. Cependant, au-delà des volumes consommés, il est primordial de considérer la localisation de ces consommations, celles-ci pouvant intervenir dans des zones dites de stress hydrique où l’eau est une ressource sensible. L’eau et l’accès à l’eau sont en effet répartis de façon inégale sur la planète, générant des tensions politiques et sociales fortes. En 2014, le Groupe, soucieux d’identifier ses zones d’actions prioritaires, a souhaité connaître le niveau de rareté de l’eau pour ses usines (hors Cello Pens). Une évaluation des risques liés à l’eau et à sa disponibilité a été conduite à partir de la localisation géographique des usines et de l’outil de référence Global Water Tool du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD). Seules cinq usines du Groupe (hors Cello Pens qui ne faisait pas partie du périmètre de l’étude) sont situées dans des régions à stress hydrique modéré (en France – région Picardie) ou fort (Afrique du Sud et Espagne). La pression sur la ressource en eau dans ces zones s’explique notamment par une densité de population élevée et une ressource hydrique limitée. L’analyse croisée de la rareté de l’eau et des consommations en eau des usines montre que pour les sites en zone de stress fort, les consommations d’eau sont d’ores et déjà limitées. Le Groupe continuera à porter ses efforts sur l’amélioration de leurs ratios de consommation d’eau. Ce regard, mettant en vis-à-vis consommation d’eau et rareté de la ressource, permet à BIC de prioriser ses plans d’action en matière de réduction des consommations d’eau.

ÉMISSIONS ANNUELLES DIRECTES ET INDIRECTES (SCOPES 1 ET 2) DE GAZ À EFFET DE SERRE RAPPORTÉES À LA PRODUCTION – EN TEQCO 2 /TONNE – USINES BIC

1,044

1,015

0,988

2017

2015

2016

66

GROUPE BIC - DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2017

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