Aéroport de Paris - Document d'enregistrement universel 2019

INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS 18 COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE ADP AU 31 DÉCEMBRE 2019

Le groupe a procédé à l’analyse de l’ensemble des contrats de location et les impacts de la nouvelle norme IFRS 16 sont relativement limités. Pour cette raison, le groupe a décidé d’appliquer la norme IFRS 16 selon la méthode rétrospective dite « modifiée », c’est-à-dire en comptabilisant l’effet cumulatif de l’application initiale de la norme à la date de première application soit le 1 er janvier 2019. L’impact de l’application de cette norme telle que décrit ci-après porte sur les contrats pour lesquels le groupe est preneur, les effets de l’application de la norme étant limités pour les contrats de location où le groupe est Bailleur. Les contrats retraités sont principalement des contrats de location immobilière et des véhicules. Les impacts de la première application d’IFRS 16 sur le bilan d’ouverture sont : ◆ une augmentation des immobilisations corporelles (principalement via la constatation d’un droit d’utilisation) d’un montant de 51 millions d’euros (soit moins de 1 % des actifs non courants du groupe au 31 décembre 2019) dont un reclassement des loyers payés d’avance en droit d’utilisation pour un montant de 15 millions d’euros ; et ◆ la constatation d’un passif de location d’un montant de 36 millions d’euros (soit moins de 1 % des emprunts et dettes financières du groupe au 31 décembre 2019).

En ce qui concerne l’impact au compte de résultat au 31 décembre 2019, l’application d’IFRS 16 a conduit à : ◆ une amélioration de l’EBITDA groupe de 14 millions d’euros (annulation des loyers inclus dans les « services et charges externes ») ; ◆ l’enregistrement d’un amortissement des droits d’utilisation de 11 millions d’euros ; et ◆ des charges financières pour 5 millions d’euros. Les nouveaux contrats de location retraités entre le 1 er janvier et le 31 décembre 2019 ont eu pour effet d’accroître les investissements de 57 millions d’euros et d’augmenter les passifs financiers du même montant. Au 1 er janvier 2019 les écritures de retraitement IFRS 16 n’apparaissent pas dans le tableau de flux de trésorerie puisqu’elles n’ont aucun effet sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie. S’agissant du remboursement du principal de la dette des loyers comptabilisée et du paiement des intérêts relatifs à cette dette, les flux sont classés en flux de financement sur une ligne séparée. Le loyer des actifs en location de faible valeur ou des contrats ayant une durée inférieure ou égale à 1 an non retraités par le groupe conformément aux mesures de simplification de la norme s’élève à environ 5 millions d’euros au 31 décembre 2019. Le rapprochement des obligations locatives à la date de transition avec les engagements hors bilan au 31 décembre 2018 se décompose comme suit :

(en millions d’euros) Engagements donnés au titre des contrats de location simple au 31 décembre 2018

74

Effets liés à des décalages de date de mise à disposition

(35)

Autres effets (dont effet de l’actualisation)

(3) 36

Obligations locatives au 1 er janvier 2019 après la première application d’IFRS 16

Les informations requises par la norme IFRS 16 sont mentionnées plus en détail dans la note 6.2.1.

1.4 Changement de présentation de la quote-part de résultat des entreprises mises en équivalence

Jusqu’au 31 décembre 2018, le groupe présentait la quote-part de résultat des entreprises mises en équivalence sur deux lignes distinctes « Quote- part de résultat des entreprises mises en équivalence opérationnelles » et « Quote-part de résultat des entreprises mises en équivalence non- opérationnelles ».

Pour des raisons de non-matérialité de la ligne « Quote-part de résultat des entreprises mises en équivalence non opérationnelle », le groupe constate depuis le 1 er janvier 2019 la quote-part de résultat des entreprises mises en équivalence sur une seule ligne incluse dans le résultat opérationnel.

NOTE 2 FAITS MARQUANTS 2.1

Prise de contrôle SDA, SDA Croatie et Relay@ADP

Société de Distribution Aéroportuaire (SDA) et Relay@ADP étaient contrôlées conjointement jusqu’en avril 2019. Le Groupe ADP a décidé d’en prendre le contrôle afin de maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur. La prise de contrôle a été réalisée par le biais d’une modification statutaire visant à octroyer au Groupe ADP la décision finale dans le cas de situation de blocages entre les deux co-actionnaires de ces deux entités. Le Groupe ADP n’a ainsi pas modifié son pourcentage de détention dans ces entités

(celui-ci étant de 50 %), mais il a désormais une option d’achat exerçable en cas de désaccord. Conformément à la norme IFRS 3 « regroupement d’entreprises », les titres antérieurement détenus sont réévalués à la juste valeur par résultat à la date de prise de contrôle soit le 11 avril 2019. Cette ré-estimation a un impact de 43 millions d’euros sur le résultat de l’exercice 2019, comme détaillé dans le tableau suivant.

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AÉROPORTS DE PARIS ® DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2019

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