ADP_DOCUMENT_REFERENCE_2017

RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES

INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES

INFORMATIONS SUR LES TENDANCES

PRÉVISIONS DE BÉNÉFICE

ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION GÉNÉRALE

RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES DIRIGEANTS

FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION

PRINCIPAUX ACTIONNAIRES

OPÉRATIONS AVEC LES APPARENTÉS

INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS

Accrédité par le Comité français d’accréditation COFRAC, son laboratoire exploite cinq stations de mesure de la qualité de l’air sur les aéroports Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle. Il inventorie les émissions des avions, des centrales thermiques et du transport routier induit par les activités aéroportuaires et réalise les études de la qualité de l’air intérieur des aérogares, parkings et bâtiments techniques. Il mesure, en continu, les taux de dioxyde d’azote (NO2) et de monoxyde d’azote (NO), les taux de particules (PM 2,5) et d’ozone (O 3 ). Groupe ADP s’implique aussi dans les politiques publiques et a participé à la révision du plan 2017-2020 de protection de l’atmosphère (PPA) de l’agglomération parisienne. Le PPA définit des mesures pour améliorer la qualité de l’air francilien. Mesures de prévention pour la réduction des rejets dans l’eau Le Groupe ADP s’est fixé trois principaux objectifs d’ici 2020 : ◆ diminuer de 5 % sa consommation interne d’eau potable par passager par rapport à 2014 ; ◆ réaliser, dans le cadre des schémas directeurs eau, un zonage définissant les règles d’une gestion des eaux pluviales par zone tout en prenant en compte l’adaptation au changement climatique ; ◆ continuer d’améliorer la gestion des pollutions hivernales. Dans les plates-formes Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle, Aéroports de Paris dispose, en complément des bassins de rétention et d’isolement des pollutions, de stations de traitement des eaux pluviales qui permettent de satisfaire les exigences réglementaires de rejet dans le milieu naturel imposées par un arrêté interpréfectoral spécifique à chaque aéroport. L’aéroport Paris-Orly est aussi doté d’un marais filtrant de 2 000 m 2 qui optimise le traitement des eaux pluviales. Pour améliorer la régulation des rejets d’eaux pluviales, l’aéroport Paris- Charles de Gaulle a réalisé des ouvrages de ségrégation des eaux propres et des eaux plus chargées ainsi qu’une connexion pour les eaux les plus chargées en pollutions hivernales vers les eaux usées. Aéroports de Paris s’est engagé à limiter les nouvelles surfaces imperméabilisées en privilégiant, autant que possible, l’infiltration et, à défaut, en compensant les imperméabilisations par des bassins tampons. Dans le cadre des schémas directeurs eau, un zonage définissant les règles de gestion des eaux pluviales par zone a été établi en vue de favoriser l’infiltration et de limiter au maximum le débit de fuite des bassins tampons à : ◆ 1 litre/seconde/hectare à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle (capacité de stockage des eaux pluviales équivalente à 550 m 3 par hectare) ; ◆ 10 litres/seconde/hectare pour le bassin versant de la Morée à l’aéroport Paris-Le Bourget. Après traitement, les eaux usées des plates-formes d’Aéroports de Paris sont rejetées dans les réseaux d’assainissement publics. Une procédure de surveillance des rejets d’eaux usées issues des activités des aéroports Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget et des industries de la zone aéroportuaire est en place. Le laboratoire du Groupe ADP surveille la qualité des eaux pluviales rejetées dans le milieu naturel ainsi que le niveau de la nappe phréatique grâce à un réseau de points de mesures (piézomètres).

En juin 2015, Aéroports de Paris était le premier groupe gérant un système aéroportuaire important à obtenir la certification ISO 50001 pour ses activités d’exploitation et de développement des aéroports franciliens et son système de management de l’énergie (SMÉ) à partir de sources fossiles et renouvelables (biomasse, géothermie, photovoltaïque). L’audit de suivi de 2016 a acté une progression de la maîtrise opérationnelle. La certification des systèmes de management environnemental porte sur : ◆ le respect de la réglementation environnementale ; ◆ la mise à disposition des ressources humaines et financières nécessaires ; ◆ la recherche systématique de voies d’amélioration pour les principaux impacts environnementaux (déchets, eau, émissions atmosphériques, consommation d’énergie, etc.) ; ◆ la compétence de tous les collaborateurs par la formation, la sensibilisation ou l’information ; ◆ la maîtrise opérationnelle de l’impact des activités en situation normale comme en situation d’urgence ; ◆ le contrôle des performances par des audits (internes ou externes) et d’autres pratiques de surveillance et de mesures environnementales (effectuées notamment par le laboratoire du Groupe ADP, certifié ISO 9001 et accrédité par le Comité français d’accréditation COFRAC). Tout au long de l’année, les salariés sont sensibilisés à la préservation et la protection de l’environnement ainsi qu’à la maîtrise de l’énergie et les informations sont partagées via des outils de communication interne environnementale, en particulier le système de gestion électronique des documents, l’Écocharte ainsi que les articles du journal interne Connexions et du site Intranet du Groupe ADP. Une nouvelle formation Énergie est en cours de déploiement et 200 salariés seront formés d’ici 2020. Des opérations spécifiques sont également lancées : distribution gratuite d’ampoules LED aux salariés, réalisation et diffusion de films humoristiques pour sensibiliser à la maîtrise de l’énergie, etc. Prévention des pollutions et gestion des déchets Le Groupe ADP s’est engagé à prévenir les risques de pollutions collectifs dans quatre domaines : l’air, l’eau, le bruit et le sol. Mesures de prévention pour la réduction des rejets dans l’air Le Groupe ADP déploie une politique ambitieuse pour réduire les émissions de CO 2 1 et de polluants atmosphériques liées à ses activités et à ses installations, unités de production énergétique en particulier. Il s’est fixé cinq principaux objectifs d’ici 2020 : ◆ compter 25 % de véhicules propres 2 dans sa flotte de véhicules légers 3 , réduire les émissions des autres véhicules, développer des bornes de recharge de véhicules électriques dans ses aéroports ; ◆ maintenir au niveau 3 l’ACA ( Airport Carbon Accreditation ) des aéroports Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget ; ◆ poursuivre son plan de mobilité et contribuer activement aux plans de mobilité interentreprises des aéroports Paris-Charles de Gaulle, Paris- Orly et Paris-Le Bourget ; ◆ limiter et réduire les émissions des avions au sol (roulage et stationnement) et des GSE 4 ; ◆ réduire les émissions liées à l’accès aux aéroports et aux circulations internes.

17

1 Voir les paragraphes « Optimisation de l’efficacité énergétique », « Recours accru aux énergies renouvelables », « Lutte contre le changement climatique ». 2 Véhicules électriques, hybrides ou à très faible émission de CO 2 . 3 Citadines, véhicules de direction et fourgonnettes. 4 Ground Support Equipments, véhicules d’assistance en escale.

139

AÉROPORTS DE PARIS  DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2017

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online